Le bénévolat chez art-werk, l’expérience immersive (re)connecting.earth
Lors de la seconde édition de la Biennale de l’Art et la Nature Urbaine, des bénévoles de milieu et formation différentes ont été motivé.e.s par les missions et valeurs d’art-werk centrées sur les problématiques artistiques et écologiques. Au montage, à la micro-médiation, à la documentation comme au démontage, toutes et tous ont bénéficié d’un espace d’expression avec le public ou dans des projets artistiques liés à (re)connecting.earth.
Cette année de nouveau, art-werk offre un contexte de travail particulier, celui d’une expérience entre l’art et la science dans l’espace public. Ce fut l’occasion pour les bénévoles de comprendre en profondeur les œuvres contemporaines et leurs concepts engagés pour l’écologie. Elles et ils ont profité d’une visite (re)connecting.earth proposée par le directeur artistique Bernard Vienat, d’échanges avec l’équipe de l’association sur le dynamisme de l'événement et de participer à des rencontres avec plusieurs artistes.
L’émulsion de réflexions sur la biodiversité du Léman leur a permis de se positionner face à la crise climatique d’un point de vue artistique. Elles et ils ont aidé à mettre en place les enjeux du projet étendu dans le canton de Genève, comme par exemple l’importance de protéger et d’inclure les biodiversités dans les concepts artistiques, et de promouvoir une accessibilité à ces questions pour toutes les tranches de la population suisse et étrangère.
Après plusieurs échanges, les concepts des artistes ont également pu être portés par les bénévoles, parfois eux-mêmes artistes, afin de croiser les disciplines et de développer de nouveau projet.
Dans une volonté de sensibilisation à la fragilité de nos ressources et de la biodiversité, plusieurs événements lors de la Biennale (re)connecting.earth ont été soutenus par la présence de bénévoles et également pendant l’ouverture du stand de micro-médiation. En participant aux œuvres (par exemple en prenant un kit de snorkeling proposé pour voir et dessiner les œuvres de Marie Griesmar), les visiteuses et visiteurs créent un lien avec un environnement peut-être nouveau, puis échangent et développent ensuite leurs réflexions avec la ou la médiatrice ou le médiateur bénévole.
De manière plus personnelle, elles et ils ont pu introduire au public la conciliation de l’art contemporain et des recherches scientifiques afin de développer leur curiosité et leur responsabilité envers la biodiversité.
Dans un travail collectif, l’événement de clôture de la deuxième édition (re)connecting.earth (02) - Beyond Water, a également rassemblé toute l’équipe pour un élan de reconnexion à la terre et de partage. La sensibilité artistique et écologique cultivée par les bénévoles leur ont permis d'accompagner le public sur les réflexions complexes des artistes invité.e.s de la Biennale. Les rencontres avec les œuvres, les problématiques ou les réflexions sont survenues dans le cadre d’une expérience immersive et celles-ci se sont fréquemment avérées complémentaires à la formation ou au travail des bénévoles, créant des souvenirs inoubliables et précieux dans les futures manières de vivre et penser l’art.